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tuto:linux:partitionner_en_ligne_de_commande

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

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tuto:linux:partitionner_en_ligne_de_commande [2009/03/15 11:28] – créée roottuto:linux:partitionner_en_ligne_de_commande [2009/03/15 11:29] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
Ligne 1: Ligne 1:
-== Partitionner en ligne de commande ==+====== Partitionner en ligne de commande ======
  
-'''Source :''' http://ferry.eof.eu.org/lesjournaux/ll/public_html/ch26s07.html+**Source :** http://ferry.eof.eu.org/lesjournaux/ll/public_html/ch26s07.html
  
 Cette section décrit l'utilisation de l'utilitaire fdisk afin de partitionner comme on le souhaite et de façon simple n'importe quel disque dur. Cette section décrit l'utilisation de l'utilitaire fdisk afin de partitionner comme on le souhaite et de façon simple n'importe quel disque dur.
Ligne 7: Ligne 7:
 Le premier exemple décrit les quelques manipulations nécessaire pour ajouter un disque dur à votre distribution préférée. Le premier exemple décrit les quelques manipulations nécessaire pour ajouter un disque dur à votre distribution préférée.
  
-'''Note :'''+**Note :**
  
 Linux accorde seulement quatre partitions primaires. Il est possible de créer plusieurs partitions logiques dans une seule partition primaire. Linux accorde seulement quatre partitions primaires. Il est possible de créer plusieurs partitions logiques dans une seule partition primaire.
Ligne 16: Ligne 16:
  
  
-'''Exemple :'''+**Exemple :**
  
 Dans un premier lieu nous allons identifier le disque dur que nous souhaitons utiliser. Ensuite nous allons créer une partition ext3, puis nous automatiserons le montage de cette ressource dans un répertoire de notre choix. Dans un premier lieu nous allons identifier le disque dur que nous souhaitons utiliser. Ensuite nous allons créer une partition ext3, puis nous automatiserons le montage de cette ressource dans un répertoire de notre choix.
Ligne 24: Ligne 24:
 Ensuite nous utilisons l'outil fdisk pour lister, supprimer et créer les partitions que nous souhaitons. Ici nous utilisons les paramètres p pour afficher les partitions, d pour supprimer une partition, n pour en créer une et w pour écrire nos changements. Ensuite nous utilisons l'outil fdisk pour lister, supprimer et créer les partitions que nous souhaitons. Ici nous utilisons les paramètres p pour afficher les partitions, d pour supprimer une partition, n pour en créer une et w pour écrire nos changements.
  
-'''Attention :'''+**Attention :**
  
 Les changements que l'on effectue ici sont quasiment irréparable. Lors de la suppression d'une partition contenant des données, il sera complexe de les récupérer. S'assurer donc en premier lieu que le disque dur ne contient pas de données non sauvegardées. Pour connaître les procédures de sauvegardes, se reporter ici. Les changements que l'on effectue ici sont quasiment irréparable. Lors de la suppression d'une partition contenant des données, il sera complexe de les récupérer. S'assurer donc en premier lieu que le disque dur ne contient pas de données non sauvegardées. Pour connaître les procédures de sauvegardes, se reporter ici.
- # fdisk /dev/sdb +  # fdisk /dev/sdb 
-  +   
- Command (m for help): p +  Command (m for help): p 
-  +   
- Disk /dev/sdb: 4569 MB, 4569600000 bytes +  Disk /dev/sdb: 4569 MB, 4569600000 bytes 
- 255 heads, 63 sectors/track, 555 cylinders +  255 heads, 63 sectors/track, 555 cylinders 
- Units = cylinders of 16065 * 512 = 8225280 bytes +  Units = cylinders of 16065 * 512 = 8225280 bytes 
-  +   
- Device Boot      Start         End      Blocks   Id  System +  Device Boot Start End Blocks Id System 
- /dev/sdb1 *                  555     4458006   83  HPFS/NTFS +  /dev/sdb1 * 1 555 4458006 83 HPFS/NTFS 
-  +   
- Command (m for help): d +  Command (m for help): d 
- Selected partition 1 +  Selected partition 1 
-  +   
- Command (m for help): n +  Command (m for help): n 
- Command action +  Command action 
-   extended +  e extended 
-   primary partition (1-4) +  p primary partition (1-4) 
- p +  
- Partition number (1-4): 1 +  Partition number (1-4): 1 
- First cylinder (1-555, default 1): +  First cylinder (1-555, default 1): 
- Using default value 1 +  Using default value 1 
- Last cylinder or +size or +sizeM or +sizeK (1-555, default 555): +  Last cylinder or +size or +sizeM or +sizeK (1-555, default 555): 
- Using default value 555 +  Using default value 555 
-  +   
- Command (m for help): w+  Command (m for help): w
  
 Nous avons donc demander l'exécution de l'outil fdisk sur notre disque dur /dev/sdb. Nous avons afficher les partions, supprimer (une seule ici, donc pas de choix possible), créer une nouvelle partition primaire, par défaut de l'ensemble du disque, puis sauvegarder nos modifications. Nous avons donc demander l'exécution de l'outil fdisk sur notre disque dur /dev/sdb. Nous avons afficher les partions, supprimer (une seule ici, donc pas de choix possible), créer une nouvelle partition primaire, par défaut de l'ensemble du disque, puis sauvegarder nos modifications.
Ligne 58: Ligne 58:
 Maintenant nous allons formater en ext3 notre partition. Pour cela Linux fait bien les choses, nous utiliserons l'outil mkfs.ext3 permettant de créer un système de fichier de ce type directement. Maintenant nous allons formater en ext3 notre partition. Pour cela Linux fait bien les choses, nous utiliserons l'outil mkfs.ext3 permettant de créer un système de fichier de ce type directement.
  
- # mkfs.ext3 /dev/sdb1 +  # mkfs.ext3 /dev/sdb1 
- mke2fs 1.37 (21-Mar-2005) +  mke2fs 1.37 (21-Mar-2005) 
- AVERTISSEMENT: 389 blocs inutilisé. +  AVERTISSEMENT: 389 blocs inutilisé. 
-  +   
- étiquette de systeme de fichiers= Type de systeme d'exploitation: Linux +  étiquette de systeme de fichiers= Type de systeme d'exploitation: Linux 
- Taille de bloc=4096 (log=2) +  Taille de bloc=4096 (log=2) 
- Taille de fragment=4096 (log=2) +  Taille de fragment=4096 (log=2) 
- 558144 inodes, 1114112 blocs +  558144 inodes, 1114112 blocs 
- 55725 blocs (5.00%) réservé pour le super usager +  55725 blocs (5.00%) réservé pour le super usager 
- Premier bloc de données=0 +  Premier bloc de données=0 
- 34 bloc de groupes +  34 bloc de groupes 
- 32768 blocs par groupe, 32768 fragments par groupe +  32768 blocs par groupe, 32768 fragments par groupe 
- 16416 inodes par groupe +  16416 inodes par groupe 
- Archive du superbloc stocké sur les blocs: +  Archive du superbloc stocké sur les blocs: 
- 32768, 98304, 163840, 229376, 294912, 819200, 884736 +  32768, 98304, 163840, 229376, 294912, 819200, 884736 
-  +   
- écriture des tables d'inodes: complètes +  écriture des tables d'inodes: complètes 
- Création du journal (8192 blocs): complet +  Création du journal (8192 blocs): complet 
- écriture des superblocs et de l'information de comptabilité \ +  écriture des superblocs et de l'information de comptabilité \ 
- du système de fichiers: complet +  du système de fichiers: complet 
- +  
 Nous créons maintenant le répertoire à la racine /ressources,puis nous montons notre partition dans ce répertoire grâce à l'outil mount : Nous créons maintenant le répertoire à la racine /ressources,puis nous montons notre partition dans ce répertoire grâce à l'outil mount :
- # mkdir /ressources +  # mkdir /ressources 
- # mount -t ext3 /dev/sdb1 /ressources/+  # mount -t ext3 /dev/sdb1 /ressources/
  
 Par la suite nous pouvons éditer le fichier /etc/fstab pour lui spécifier de monter cette ressource à chaque démarrage : Par la suite nous pouvons éditer le fichier /etc/fstab pour lui spécifier de monter cette ressource à chaque démarrage :
- # nano -w /etc/fstab +  # nano -w /etc/fstab 
- /dev/sdb1       /ressources     ext3    defaults              0+  /dev/sdb1 /ressources ext3 defaults 0 0
  
  
-== Partitionner avec l'interface graphique ou avec un live cd ==+====== Partitionner avec l'interface graphique ou avec un live cd ======
  
 Un outil puissant comme partition magic se nomme gparted (pour gnome) ou qtparted (pour kde) qui permet de retoucher la taille des partitions sans avoir à reformater et c'est un outil open source, donc gratuit. Un outil puissant comme partition magic se nomme gparted (pour gnome) ou qtparted (pour kde) qui permet de retoucher la taille des partitions sans avoir à reformater et c'est un outil open source, donc gratuit.
tuto/linux/partitionner_en_ligne_de_commande.1237116527.txt.gz · Dernière modification : 2009/03/15 11:28 de root