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tuto:linux:partitionner_en_ligne_de_commande

Partitionner en ligne de commande

Source : http://ferry.eof.eu.org/lesjournaux/ll/public_html/ch26s07.html

Cette section décrit l'utilisation de l'utilitaire fdisk afin de partitionner comme on le souhaite et de façon simple n'importe quel disque dur.

Le premier exemple décrit les quelques manipulations nécessaire pour ajouter un disque dur à votre distribution préférée.

Note :

Linux accorde seulement quatre partitions primaires. Il est possible de créer plusieurs partitions logiques dans une seule partition primaire.

Linux nomme les disques dur en fonction de leur emplacement physique sur les contrôleurs de la carte mère. Le premier contrôleur possèdera par exemple deux disques, l'un en master et le second en slave. Le premier sera accessible par Linux grâce au nom hda, le second par hdb.

Le numéro suivant ce label correspondra au numéro de la partition. Pour avoir une idée des partitions déjà créées sur votre distribution, regarder le fichier /etc/fstab listant les partitions automatiquement montées au démarrage.

Exemple :

Dans un premier lieu nous allons identifier le disque dur que nous souhaitons utiliser. Ensuite nous allons créer une partition ext3, puis nous automatiserons le montage de cette ressource dans un répertoire de notre choix.

Pour identifier le nom du disque dur, identifier sa position sur votre carte mère. Si ce dernier est un disque dur, se reporter au descriptif sur le disque afin de connaître le numéro grâce aux jumpers au dos du disque.

Ensuite nous utilisons l'outil fdisk pour lister, supprimer et créer les partitions que nous souhaitons. Ici nous utilisons les paramètres p pour afficher les partitions, d pour supprimer une partition, n pour en créer une et w pour écrire nos changements.

Attention :

Les changements que l'on effectue ici sont quasiment irréparable. Lors de la suppression d'une partition contenant des données, il sera complexe de les récupérer. S'assurer donc en premier lieu que le disque dur ne contient pas de données non sauvegardées. Pour connaître les procédures de sauvegardes, se reporter ici.

# fdisk /dev/sdb

Command (m for help): p

Disk /dev/sdb: 4569 MB, 4569600000 bytes
255 heads, 63 sectors/track, 555 cylinders
Units = cylinders of 16065 * 512 = 8225280 bytes

Device Boot Start End Blocks Id System
/dev/sdb1 * 1 555 4458006 83 HPFS/NTFS

Command (m for help): d
Selected partition 1

Command (m for help): n
Command action
e extended
p primary partition (1-4)
p
Partition number (1-4): 1
First cylinder (1-555, default 1):
Using default value 1
Last cylinder or +size or +sizeM or +sizeK (1-555, default 555):
Using default value 555

Command (m for help): w

Nous avons donc demander l'exécution de l'outil fdisk sur notre disque dur /dev/sdb. Nous avons afficher les partions, supprimer (une seule ici, donc pas de choix possible), créer une nouvelle partition primaire, par défaut de l'ensemble du disque, puis sauvegarder nos modifications.

Maintenant nous allons formater en ext3 notre partition. Pour cela Linux fait bien les choses, nous utiliserons l'outil mkfs.ext3 permettant de créer un système de fichier de ce type directement.

# mkfs.ext3 /dev/sdb1
mke2fs 1.37 (21-Mar-2005)
AVERTISSEMENT: 389 blocs inutilisé.

étiquette de systeme de fichiers= Type de systeme d'exploitation: Linux
Taille de bloc=4096 (log=2)
Taille de fragment=4096 (log=2)
558144 inodes, 1114112 blocs
55725 blocs (5.00%) réservé pour le super usager
Premier bloc de données=0
34 bloc de groupes
32768 blocs par groupe, 32768 fragments par groupe
16416 inodes par groupe
Archive du superbloc stocké sur les blocs:
32768, 98304, 163840, 229376, 294912, 819200, 884736

écriture des tables d'inodes: complètes
Création du journal (8192 blocs): complet
écriture des superblocs et de l'information de comptabilité \
du système de fichiers: complet

Nous créons maintenant le répertoire à la racine /ressources,puis nous montons notre partition dans ce répertoire grâce à l'outil mount :

# mkdir /ressources
# mount -t ext3 /dev/sdb1 /ressources/

Par la suite nous pouvons éditer le fichier /etc/fstab pour lui spécifier de monter cette ressource à chaque démarrage :

# nano -w /etc/fstab
/dev/sdb1 /ressources ext3 defaults 0 0

Partitionner avec l'interface graphique ou avec un live cd

Un outil puissant comme partition magic se nomme gparted (pour gnome) ou qtparted (pour kde) qui permet de retoucher la taille des partitions sans avoir à reformater et c'est un outil open source, donc gratuit.

http://gparted-livecd.tuxfamily.org/

http://partedmagic.com/download-version.html

tuto/linux/partitionner_en_ligne_de_commande.txt · Dernière modification : 2009/03/15 11:29 de 127.0.0.1